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Biotransformations


Le terme biotransformations désigne les diverses modifications chimiques que subissent les médicaments dans l'organisme pour donner naissance à des métabolites. Les biotransformations des médicaments sont essentiellement effectuées grâce aux enzymes, mais certaines d'entre elles se font sans intervention d'enzymes, par exemple une hydrolyse en milieu acide ou alcalin.

Certains médicaments ne subissent pas de biotransformation dans l'organisme et sont éliminés tels quels, mais la plupart en subissent et ont un ou plusieurs métabolites, parfois plus de dix.

Chaque métabolite M1, M2, M3, formé à partir du médicament M peut être plus ou moins actif, plus ou moins toxique que le médicament M, il peut même avoir des propriétés différentes, voire antagonistes de celles du médicament M. Cependant, d'une manière générale, les biotransformations sont des réactions de défense de l'organisme qui conduisent à des molécules moins toxiques et moins actives que la molécule initiale, mais il existe plusieurs exceptions à cette règle.

Lorsque le médicament administré est inactif et que son métabolite est actif, il est considéré comme une «prodrogue».

La thérapie génique peut s'apparenter à l'administration d'une prodrogue : en effet, le DNA administré utilise la machinerie métabolique de l'organisme pour synthétiser les protéines souhaitées, soit endogènes (manquantes ou défectueuses), soit exogènes (par exemple des vaccins).

Chaque métabolite d'un médicament M doit être considéré comme une nouvelle molécule qui a ses propres caractéristiques pharmacocinétiques (demi-vie, volume de distribution, élimination etc.) généralement indépendantes de celles de M mais susceptibles de les modifier.

D'une manière schématique, on distingue deux types de biotransformations classés en phase I et phase II.

Phase I, oxydations

La phase I comporte les biotransformations dont le mécanisme réactionnel implique une oxydation sans que celle-ci soit toujours apparente dans le produit final obtenu.

Elle comporte des réactions d'hydroxylation (RCH ® RCOH, R pouvant être aliphatique ou aromatique et C un carbone), de N-oxydation (R1-NH-R2 ®1-NOH-R2), de S-oxydation (R1-S-R2 ® R1-SO-R2) où l'oxydation est évidente car il y a eu addition d'un atome d'oxygène, et des réactions de N- et O-déalkylation, où la fixation d'un atome d'oxygène n'a été qu'une étape intermédiaire et n'apparaît pas dans le produit final. R

Un très grand nombre de réactions d'oxydation sont catalysées par le cytochrome P-450

Le cytochrome P-450 constitue, en fait, non pas une enzyme unique mais une famille d'iso-enzymes à fer, métabolisant préférentiellement tel ou tel type de médicaments. Les changements du degré d'oxydoréduction du fer sont à l'origine des biotransformations catalysées par l'enzyme.

Le fonctionnement du cytochrome P-450 nécessite la présence d'une enzyme associée, appelée cytochrome P-450 réductase, qui prélève deux électrons à une flavoprotéine réduite pour les transférer au substrat qui sera oxydé. La flavoprotéine elle-même reçoit ses électrons du NADPH + H+.

Il existe un grand nombre d'iso-enzymes du cytochrome P450 ou CYP, classées en familles désignées par les chiffres 1, 2, 3, chaque famille pouvant se subdiviser en sous-groupes désignés par les lettres A, B etc. Chaque famille métabolise préférentiellement des substrats déterminés, certains d'entre eux étant inducteurs de l'iso-enzyme correspondante. Certaines substances sont des inhibiteurs.

  • CYP 1A2 qui métabolise, par exemple, la caféine, la théophylline, la clozapine, l'imipramine, la tacrine. Il est induit par le tabac.
  • CYP 2C9 qui métabolise la phénytoïne, le tolbutamide, l'ibuprofène, la warfarine.
  • CYP 2I9 qui métabolise, l'oméprazole, le moclobémide, le diazépam, l'imipramine.
  • CYP 2D6 qui métabolise divers antidépresseurs, divers neuroleptiques, divers b-bloquants.
  • CYP 3A, notamment le 3A4 qui métabolise la clozapine, la terfénadine, le cisapride, l'érythromycine, la ciclosporine, la nifédipine. ainsi que le cortisol, la progestérone, la testostérone. Le kétoconazole, l'érythromycine sont des inhibiteurs des CYP 3A.
  • CYP 2E1 qui métabolise les petites molécules dont les anesthésiques volatils.

On constate que le même médicament peut être métabolisé par deux ou plusieurs iso-enzymes différentes.

On trouve dans la littérature des tableaux indiquant la liste de médicaments préférentiellement métabolisés par les divers iso-enzymes de cytochromes P-450. Par ailleurs les monographies Résumé des Caractéristiques du Produit) doivent indiquer pour chaque nouveau médicament son type de métabolisme.

Les cytochromes P-450 sont également responsables de la transformation de certains procarcinogènes en carcinogènes, en particulier par formation d'époxydes.

Il peut exister de grandes différences d'activité entre les divers types de cytochromes, différences d'origine génétique ou acquises par induction ou inhibition.
(Schéma simplifié de l'oxydation d'un médicament par le cytochrome P-450,
voir schema )

Phase II, conjugaisons

La phase II comporte les réactions de conjugaison, soit par l'acide glucuronique (glucuronoconjugaison), la glycine (glycoconjugaison), soit par le sulfate (sulfoconjugaison catalysée par des sulfotransférases) ou encore l'acétate (acétylation catalysée par des N-acétyl transférases) et le glutathion ( schema1) .

La glucuronoconjugaison constitue le mécanisme principal. Elle est catalysée par des UDP-glucuronyl-transférases qui favorisent la fixation de l'acide glucuronique sur un atome d'oxygène, d'azote ou de soufre d'une molécule. La morphine et le paracétamol sont deux exemples de médicaments glucuronoconjugués. (Glucuronoconjugaison d'un substrat schema2 ).

Les glutathion transférases sont les enzymes qui favorisent la fixation de la molécule de glutathion qui est un tripeptide sur un atome électrophile d'une autre molécule.

L'acétylation, sous l'influence de la N-acétyl transférase, concerne un certain nombre de médicaments tels que l'isoniazide qui est ainsi inactivé et d'autres comme l'hydralazine, la sulfapyridine, le sulfaméthoxazole, la dapsone, un métabolite aminé du nitrazépam, la procaïnamide et un métabolite de la caféine.

D'une manière générale, la conjugaison conduit à des produits moins actifs que le médicament initial, mais il existe des exceptions illustrées par l'exemple de la morphine. La morphine comporte deux groupes OH. Le métabolite obtenu par glycuronoconjugaison du groupe OH en position 6 est un agoniste actif, alors que le métabolite résultant de la conjugaison du groupe OH en 3 est un antagoniste.

Différences d'activités enzymatiques

L'activité de certaines enzymes impliquées dans les biotransformations peut être différente selon les individus, et chez les mêmes individus selon qu'ils prennent ou non certains médicaments.

Différences liées au malade

  • D'origine génétique : tous les individus n'ont pas le même équipement enzymatique et la vitesse de métabolisation des médicaments peut s'en ressentir. L'exemple le plus cité est celui de l'acétylation de l'isoniazide : chez les acétyleurs rapides sa demi-vie est d'une heure et chez les acétyleurs lents de trois heures. Un certain nombre de tests comportant en général l'administration d'un médicament comme la débrisoquine, la caféine ou l'isoniazide et le suivi de leur métabolisme permettent d'apprécier les particularités métaboliques des malades. Cependant, désormais, à ces méthodes fondées sur la mesure de la concentration du médicament et de ses métabolites, vont venir s'ajouter des techniques de détermination directe du génotype.
  • D'origine physiologique : l'activité des enzymes peut varier au cours du développement. Chez le nouveau-né et plus encore le prématuré, la métabolisation des médicaments peut être plus lente que chez l'adulte.
  • D'origine pathologique : une atteinte hépatique sévère peut ralentir l'élimination de certains médicaments en raison d'une diminution de l'activité de certains enzymes qui les métabolisent. Par ailleurs, des troubles de la circulation hépatique ainsi qu'une diminution de la synthèse hépatique des protéines plasmatiques de transport s'ajoutent à la réduction de l'activité enzymatique pour ralentir l'élimination.

Différences liées à la prise de médicaments

L'activité des enzymes peut être modifiée par la prise de certains médicaments. On observe soit une inhibition soit une induction.

Inhibition enzymatique

L'inhibition peut être recherchée ou fortuite et, dans ce cas, elle est souvent indésirable.

Lorsqu'elle est recherchée, on l'obtient par la prise d'un inhibiteur enzymatique : par exemple un inhibiteur de la mono-amine-oxydase ou des inhibiteurs des cholinestérases.

Lorsqu'elle est fortuite, elle survient lors de la prise de médicaments non utilisés comme inhibiteurs enzymatiques mais qui peuvent cependant avoir une action inhibitrice, notamment de cytochromes P450 conduisant à un ralentissement des biotransformations de certains médicaments pris par le malade. Il en existe de nombreux exemples :

  • le valproate de sodium inhibe l'hydroxylation du phénobarbital.
  • la cimétidine inhibe l'hydroxylation de plusieurs autres médicaments tels que la warfarine.
  • les macrolides, comme l'érythromycine et la troléandomycine qui n'est plus commercialisée, inhibent le catabolisme d'autres médicaments comme la théophylline, la carbamazépine et les dérivés de l'ergot de seigle. La prescription simultanée de troléandomycine et d'ergotamine qui est un puissant vasoconstricteur a entraîné des accidents très graves d'ischémies, consécutifs à l'accumulation d'ergotamine.
  • les antiprotéases, en particulier le ritonavir, inhibent les cytochromes P450 et ralentissent les biotransformations de divers médicaments qui s'accumulent dans l'organisme. Ces interactions médicamenteuses sont trop nombreuses pour être décrites ici et il faut consulter le «Résumé des Caractéristiques du Produit» avant toute prescription.
  • une substance présente dans le jus de pamplemousse, la naringénine et peut-être une autre substance, inhibent le cytochrome P-450 de type 3A4, ce qui ralentit le catabolisme de certains médicaments comme la ciclosporine, la terfénadine qui a été retirée du commerce, certains antagonistes du calcium, de sorte que leur concentration plasmatique s'élève d'une façon parfois excessive. Une inhibition de la P-glycoprotéine intestinale participerait à l'effet de la naringénine. Ceci constitue un exemple de modification du métabolisme d'un médicament par un aliment.

L'inhibition du catabolisme d'un médicament par un autre peut, dans des conditions particulières, être utilisée en thérapeutique, par exemple pour réduire la posologie d'un médicament coûteux.

Induction enzymatique

L'induction enzymatique a été mise en évidence initialement chez l'animal. On a constaté que des souris ou des rats qui avaient reçu quelques jours auparavant du phénobarbital devenaient insensibles à son effet hypnotique lors d'une administration ultérieure. On a montré que cette perte d'activité provenait essentiellement d'une métabolisation plus rapide du phénobarbital.

La première administration avait déclenché une synthèse accrue des enzymes d'oxydation, cytochromes P-450, responsables de l'hydroxylation accélérée du phénobarbital lors d'une administration ultérieure.

Il s'agit d'un phénomène non immédiat, qui de plus est réversible, c'est-à-dire s'atténue et disparaît avec le temps en l'absence de prise du médicament inducteur.

L'induction est généralement assez spécifique, mais ses conséquences peuvent concerner plusieurs molécules, c'est-à-dire que les enzymes dont la synthèse est accrue peuvent métaboliser d'autres molécules que l'inducteur lui-même. L'inducteur peut ainsi être à l'origine d'interactions médicamenteuses de type pharmacocinétique.

Les principaux médicaments inducteurs sont les barbituriques (phénobarbital), l'équanil ou procalmadiol, la carbamazépine, la rifampicine. Un médicament d'origine végétale, le millepertuis ou Hypericum perforatum possédant une activité antidépressive, est aussi un inducteur enzymatique susceptible d'abaisser la concentration plasmatique de médicaments comme la ciclosporine.

L'induction enzymatique peut avoir deux sortes de conséquences :

  1. En pharmacologie : la perte ou la diminution d'efficacité du médicament inducteur lui-même et des autres médicaments qui sont inactivés par les mêmes réactions enzymatiques. Ainsi la prise d'un médicament inducteur enzymatique comme la rifampicine peut rendre inefficace le cortisol, par exemple, et entraîner la réapparition des crises chez un asthmatique, ou rendre inefficace un contraceptif oral et entraîner une grossesse non souhaitée.
    Le tabac modifie aussi le métabolisme de nombreux médicaments; il accélère l'inactivation de la théophylline, du propanolol.
  2. En pathologie : chez certains malades présentant des déficiences latentes ou connues de certaines étapes de la synthèse de l'hème, l'augmentation de l'activité de l'acide amino-lévulinique synthétase (enzyme qui catalyse une étape initiale de la synthèse de l'hème), consécutive à la prise d'un médicament inducteur enzymatique, entraîne une accumulation de porphyrines et le déclenchement de crises de porphyries.

L'induction de cytochromes P-450 impliqués dans les biotransformations de certains médicaments met en jeu une augmentation de la transcription d'un gène (DNA) en mRNA codant la synthèse de ces cytochromes. Une stabilisation du mRNA peut également y participer. Le médicament ou le xénobiotique qui augmente la transcription agit à la manière des hormones à effet nucléaire (voir transduction) en faisant intervenir des facteurs transcriptionnels qui interagissent avec le DNA. Un de ces facteurs est le PPAR (peroxisome proliferator-activated receptor).

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résumé d'un extrait de l'article original
"Les médicaments" 3ème édition - P. Allain" publié sur Pharmacorama.
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Élimination des médicaments

cikivara: chouf l'articl complet sur pharmacorama !!Les médicaments et leurs métabolites s'éliminent essentiellement dans l'urine et la bile. L'élimination pulmonaire concerne les produits volatils. L'insuffisance de l'élimination d'un médicament se traduit par un allongement de sa t1/2 et un risque d'accumulation pouvant entraîner des effets toxiques. Ceci est particulièrement vrai en cas d'I.R.
ER: Élimination rénale: Le rein ki reçoit à Hte pression 1400 ml/mn de sg, soit le 1/4 du débit cardiaque Q, élimine les médts comme diverses autres substces de l'organisme. Du pt de vue physioq, le néphron, unité élémentR du R, agit /3 mknzms diffs : FG, ST et RT. Y a 1 million de N/rein.
FG: Filtration glomérulaire Le glomérule se comporte comme un filtre non sélectif qui laisse passer toutes les substances dont le poids moléculaire est inférieur à environ 65 000. La sécrétion tubulaire consiste en un transport de substances du liquide péritubulaire vers la lumière tubulaire.
RT: La réabsorption tubulaire consiste dans le passage d'une molécule de la lumière du néphron vers le sang. Elle peut se faire selon deux mécanismes : l'un actif et l'autre passif.
AP: Altération pathologique
L'élimination rénale d'un médicament, c'est-à-dire sa clairance rénale, est réduite au cours de l'IR et s'altère avec l'âge. La connaissance de la clairance plasmatique de la créatinine permet d'évaluer le degré d'IR et de réduire la posologie des médicaments à élimination rénale prédominante, comme les aminosides.
ED: Le tube digestif apparaît comme un lieu d'échanges où, bien entendu, les phénomènes d'absorption sont prédominants après administration orale, mais où les phénomènes de sécrétion sont loin d'être négligeables.
ES: La sécrétion salivaire est loin d'être négligeable car elle peut atteindre un à deux litres par jour. Cette sécrétion, variable dans la journée, en fonction des repas notamment, est quasi inexistante pendant le sommeil.
SG: L'étude de la sécrétion gastrique de médicaments administrés par voie parentérale a été faite surtout chez l'animal. Ce sont les médicaments basiques tels que la quinine qui sont sécrétés dans le liquide gastrique. Par contre, les médicaments acides ne passent pratiquement pas, ce qui se comprend assez bien si l'on regarde les phénomènes de dissociations en fonction du pH.
EB: Les médicaments atteignent le foie par deux voies différentes :
le système veineux et le réseau lymphatique après absorption digestive
Les médicaments dont le taux biliaire est voisin ou inférieur au taux plasmatique diffusent passivement dans la bile. Parmi les médicaments de cette catégorie, on peut citer les antibiotiques du groupe des aminosides: streptomycine et gentamycine.
L'importance de la sécrétion intestinale elle-même, en dehors de la sécrétion biliaire ou pancréatique, a été bien mise en évidence pour les métaux, en particulier le zinc.
L'importance de la sécrétion intestinale dans l'élimination des médicaments est généralement faible mais mal connue.
EP: L'élimination pulmonaire (air expiré) ne concerne qu'un faible nombre de médicaments, mais pour lesquels elle peut représenter la principale voie d'élimination.
Autres voies d'élimination :
EL: L'excrétion des médicaments dans le lait ne constitue qu'une voie accessoire d'élimination pour la femme, mais peut constituer un danger pour le nouveau-né.
ES: On sait depuis bien longtemps que la sueur peut contenir des traces de substances telles que l'iode, le brome, l'éthanol, l'acide salicylique, des sulfamides et divers oligo-éléments.
EDS: On peut trouver des médicaments, au moins à l'état de traces, dans pratiquement toutes les sécrétions, qu'elles soient lacrymales, nasales, bronchiques ou génitales.
MAE: Méthodes artificielles d'élimination
Le recours aux méthodes artificielles d'élimination est utilisé en cas d'intoxication par des médicaments ou des substances qui mettent en danger la vie du malade. On cherche alors à les éliminer au plus vite.
EDP: Élimination digestive provoquée
L'élimination digestive peut être augmentée par différents procédés :
Le lavage gastrique utilisé d'une manière extrêmement fréquente car on peut retirer par lavage gastrique une quantité non négligeable de toxique, même plusieurs heures après la prise.
La diarrhée provoquée, ou lavement, qui est à mettre en uvre lorsque le toxique est présent en grande quantité dans l'intestin, comme au cours des intoxications par le bismuth.
L'administration de charbon activé connu depuis longtemps pour sa capacité à adsorber un grand nombre de molécules, notamment de médicaments. Il est utilisé, en administration orale ou par sonde gastrique, pour réduire l'absorption digestive et la biodisponibilité de produits toxiques ou de médicaments pris en excès par voie buccale. La préparation de charbon activé CARBOMIX*
Cette élimination digestive porte essentiellement sur le médicament non encore absorbé, mais une partie du médicament éliminé peut provenir d'une sécrétion.
Élimination rénale accélérée
Pour accélérer l'élimination rénale de substances indésirables, on dispose essentiellement de deux possibilités : la modification du pH de l'urine (alcalinisation pour favoriser l'élimination des acides et acidification pour les bases) et la diurèse osmotique par la perfusion de solutions hyperosmolaires (mannitol par exemple). Ces deux procédés peuvent être associés pour obtenir une diurèse osmotique alcalinisante (bicarbonate de sodium par exemple) ou acidifiante (chlorure d'ammonium par exemple).
Le maintien d'une diurèse élevée au cours des traitements par des médicaments qui s'éliminent essentiellement par le rein et peuvent le léser, tels que le méthotrexate et le cisplatine, prévient leur accumulation et leur toxicité rénales.
Élimination artificielle
La dialyse péritonéale, l'hémodialyse et parfois l'exsanguino-transfusion sont utilisées pour compenser l'insuffisance rénale.

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résumé d'un extrait de l'article original
"Les médicaments" 3ème édition - P. Allain publié sur Pharmacorama.
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